La vallée de l’Auzonnet, petite rivière cévenole de 26 km de long, affluent de la Cèze. Des montagnes de faible altitude (appelées ici serres) l’entourent : le Majard (544 m) le Fautel (521 m). L’autre versant du Majard, où se trouve le quartier de Mercoirol, appartient au bassin de l’Avène, affluent du Gardon d’Alès. Les eaux vont directement à la Cèze. Sur les terrains siliceux, le châtaignier si précieux a bien sûr été planté aussi souvent que possible, supplantant chênes et autres arbres de la forêt primitive. Le développement de l’industrie minière introduit, hélas, le pin maritime utilise au boisage. De nombreux moulins à broyer les châtaignes sèches, les céréales, le minerai de fer, à écraser les olives… jalonnent l’Auzonnet. Longtemps avant l’exploitation industrielle du charbon, une activité intense règne dans la vallée de l’Auzonnet où les martinets frappent les tiges de fer servant à fabriquer les clous qui font la renommée de la vallée en Languedoc et au-delà. Enfin, comme beaucoup de rivières cévenoles, l’Auzonnet contient quelques paillettes d’or, exploitées principalement au XVIIe siècle puis de 1850 à 1870. Le climat des Cévennes se caractérise par de fortes précipitations en automne et une sécheresse estivale parfois sévère.