Description

Des rives fraîches du Nahon à la vallée du Cher, c’est un pays tout en douceur qui se présente sous vos roues. Pas de côtes rébarbatives, et juste des faux plats qu’il faut savoir aborder avec une sage réserve. Sur l’ordre de Napoléon, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord acquit une «belle terre» et un merveilleux château pour y accueillir les invités de marque. Vous y êtes donc le bienvenu et tout, à Valençay, vous séduira : la superbe demeure de style Renaissance et ses jardins à la française, les musées de la cité – celui du sucre d’art et cet autre de l’automobile, sans oublier les vins et fromages qui bénéficient chacun d’une AOC. Evoquant les luxes de Valençay vous suivez la vallée du Nahon et le charme discret du petit bourg fleuri de Veuil vous envoûte. A Vicq-sur-Nahon, vous quittez le Nahon pour son voisin, le Modon, que vous rejoignez à Luçay-le-Mâle, la cité de la pierre à fusil, mais aussi un étonnant patrimoine de châteaux,et manoirs. Bien jolie route que celle-ci qui suit la rivière jusqu’à Villentrois, où de nombreux vestiges témoignent de temps glorieux, puis jusqu’à Lye. Votre randonnée se poursuit, par un dédale de petites routes, dans la vallée du Cher, pour atteindre Chabris, l’ancienne «Carobriva» (le pont sur le Cher). Petite ville agréable et animée, Chabris fut un centre de pèlerinage qui accueillit Jeanne d’Arc et Louis XI. L’église Saint-Christophe et Saint-Phalier mérite l’attention. Tout près, le parc (classé Espace Naturel Sensible) d’un ancien moulin abrite une flore remarquable. Les petits cours d’eau, comme le Fouzon, qui sont vos compagnons épisodiques sur la trentaine de kilomètres vous reconduisent vers Valençay et vous font deviner que ce terroir, essentiellement voué à la polyculture, et à la vigne, fait le bonheur des pêcheurs… et des cyclotouristes. Profitez de sa sérénité traditionnelle et attardez-vous encore sur les terres du Prince de Bénévent, Monsieur de Talleyrand-Périgord…