Ce circuit est tracé dans une partie de l’aire de production des « perles du Velay » : les fameuses lentilles vertes du Puy dont l’appellation en AOC confirme leur juste renommée. D’ailleurs, à quelques encablures de Chaspuzac, point de départ de la randonnée, s’est installé un des principaux conditionneurs de cette légumineuse. Par la D25, vous ralliez à bonne allure Loudes où se situe l’aérodrome du Puy-en-Velay. Ensuite, c’est la montée dans les bois au dessus de Saint-Jean-de-Nay, via Céreix. La seconde partie du circuit offre une succession de panoramas, vers les monts d’Auvergne, le Mézenc-Meygal et le Devès. Ainsi se confirme la justesse de l’appellation de la Haute-Loire « Pays sans barrières ». Vous atteignez alors le point le plus haut de la randonnée. La plongée depuis le col de Fix-Saint-Geneys vers Vernassal doit se négocier prudemment. Plus loin, vous arrivez dans une courbe boisée qui sert d’écrin naturel à l’un des plus célèbres châteaux de la Haute-Loire : le château de la Rochelambert qui offre sa silhouette élégante avant de dévoiler ses richesses. Parmi celles-ci, des objets d’art du Moyen-Age et des souvenirs de George Sand qui y séjourna à l’invitation de son amie, la marquise des lieux. Elle cita et décrivit le château dans son roman «Jean de la Roche». Un bref mais sérieux coup de pédale est nécessaire pour émerger des rives de la Borne et poursuivre la balade. Vous coupez la nationale 102, la route s’élève en sinuant entre cultures et prairies. Un détour vers le château de Saint-Vidal au bord de la Borne est possible… Jetez un coup d’oeil à l’élégant clocher à peigne de l’église Saint-Rémy et rejoignez Vergezac. A l’horizon se profile l’ensemble architectural et paysager imposant du château du Thiolent, avant de retrouver votre point de départ.