Description

Si à Valleraugue l'observatoire de l'Aigoual présente la physionomie de cette photographie, remettez votre balade à plus tard et contentez-vous de la visite d'une des plus vastes communes de France ! Sinon, remontez la vallée de l'Hérault vers l'Espérou, atteint après 20 km de pourcentages inférieurs à 6%. Soufflez un peu, faites éventuellement provision de pélardons (délicieux fromages de chèvre) qui lesteront votre sacoche de guidon dans un hypothétique retour en descente, puis poursuivez vers le col de la Sereyrède (1 296 m), puis Prat Peyrot. Délaissez l'accès à la station de ski à votre gauche et continuez votre grimpée à travers bois jusqu'au col de Trépaloup (1 503 m), plus haut col gardois lové dans le dernier grand virage qui monte à l'observatoire (vous l'avez en point de mire depuis 27 km !) ; un méchant vent de face vous a rattrapé. Vous voilà enfin au pied du pylône hertzien, à 300 mètres de votre objectif ; s'il fait beau, ne résistez pas au plaisir de vous rafraîchir et vous enquérir d'une preuve de votre passage à la buvette cachée sous la terrasse ; si vous n'êtes pas trop pressé, visitez le musée agencé avec soin par les météorologues locaux, fréquents otages hivernaux, d'épouvantables conditions climatiques. Vous n'êtes qu'au tiers du parcours, et il faut rentrer : enchainez une longue descente par la D18 jusqu'à Cabrillac, puis par la D19 jusqu'au difficile col Salidès, dominant la vallée du gardon de Saint-Jean ; plongez ensuite jusqu'à Saint-André-de-Valborgne. Mais vous êtes parti de l'autre vallée : 1 500 mètres plus loin, au pont de l'Elze, remontez par une typique petite route cévenole vers le col de L'Espinas (846 m), enchainez sans vous en apercevoir avec le col du Pas, puis rejoignez prudemment Valleraugue.