Si les Cévennes vous séduisent, l'ascension de l'un de ses cols les plus redoutés et la traversée des forêts Cauvalat et du Lingas par la piste forestière devraient vous enthousiasmer. Mais vous roulez en zone naturelle sensible : respectez-là ! Dès le départ du Vigan, affrontez la rude montée du col des Mourèzes puis poursuivez jusqu'au hameau de Baulieu (chef-lieu de la commune éparpillée de Mandagout), où il faut bifurquer à gauche vers le col des Vieilles. Avant d'atteindre son sommet, continuez vers l'Espérou par la D329 et, par Cap de Côte, gravissez le très difficile col de la Lusette (1351 m, tombeau d'André Chamson). Sur le plateau, dans le bois du Mas Méjean et à mi-chemin de l'Espérou, une agréable route boisée vous permettra éventuellement de faire un aller-retour vers les spectaculaires Cascades d'Orgon, aux sources de la Dourbie. Traversez la station familiale de l'Espérou, haut lieu de la transhumance, en direction de Meyrueis et à sa sortie prenez la direction de Dourbies. 10 km plus loin, dans cette vallée aux maisons curieusement couvertes de toits de chaume (Borie du Pont, Laupiettes) tournez à gauche et remontez vers Prunaret, successivement près du col de l'Homme Mort, à quelques hectomètres du lac des Pises et au Pont du Lingas (vaste parking), et se termine au col du Minier (1 268 m). Le retour vers le Vigan par la D48 n'est qu'une longue descente de 22 km ; vous pouvez préférer une variante par la route parallèle qui dans la vallée de l'imprévisible Coudoulous dessert successivement Arphy et Aulas (remparts ruinés, église Saint-Martin, nombreux moulins à farine ou à huile) et rejoint la D48 à l'entrée de la sous-préfecture.