Trois membres de l’Association cyclotouriste bagnacoise (Lot) vous entrainent dans le Lot et l’Aveyron, aux confins de la Lozère et du Cantal pour vous faire découvrir le patrimoine de cette région d’Occitanie. Le patrimoine historique mais aussi le patrimoine gastronomique avec deux plats emblématiques, deux plats de légende du Rouergue et de l’Aubrac : l’estofinado et l’aligot. Chemin faisant, vous découvrirez des paysages envoutants tels ceux de l’Aubrac, des paysages apaisants dans la vallée du Lot ou du Célé, des paysages accidentés où il faudra sortir les petits braquets. La plupart des villages ou des villes traversés seront occasion de visites. Et puis vous pourrez goûter à ces plats, autrefois peu onéreux -la pomme de terre en est l’ingrédient de base, qui aujourd’hui, font le bonheur des touristes et des autochtones. L’histoire de l’estofinado c’est l’histoire des chalands et des gabares qui assuraient les transports des marchandises sur le Lot et la Garonne et rapportaient du stockfisch depuis Bordeaux, de l’estòfi dans la langue du Rouergue. Ce poisson de Norvège séché à l’air libre et non salé doit tremper huit jours dans l’eau avant d’être consommé. Les bateliers profitaient du voyage pour l’accrocher à l’arrière du bateau. A l’arrivée, dans la région de Decazeville il était prêt à être cuisiné et apprécié par les ouvriers et les mineurs. Quant à l’aligot, son nom est attaché à l’Aubrac ; son histoire tient à la légende et à la rencontre des trois évêques, du Rouergue, d’Auvergne et du Gévaudan, qui mirent en commun les provisions qu’ils avaient apportées : des pommes de terre pour l’évêque d’Auvergne, du lait, du beurre et du fromage pour celui du Rouergue et de l’ail et du sel de Camargue pour celui du Gévaudan. Mélangés dans un grand chaudron, cuits et remués vigoureusement, ces ingrédients donnèrent une purée qui filait, s’étirait. L’aligot était né ! Il fut baptisé « ailligot » puis aligot en raison de la présence d’ail.