Aurignac, chef-lieu de canton peuplé de 1200 aurignacais sous la Vème République, châtellenie des Comtes de Comminges au Moyen-Age, habitat sous roche des Aurignaciens vivant au Magdalénien, voici trente mille ans : une fort longue histoire en vérité... Mais au fil des millénaires, c'est toujours un même site, une même colline encore surmontée de nos jours par un fier donjon récemment restauré dont vous aurez à cœur de gravir le raide escalier : un superbe panorama sur les Pyrénées et les collines alentour, cela se mérite ! En route maintenant. Les "crêtes et vallons" du jour vous attendent. La première heure de vélo vous mènera en douceur par Le Fréchet jusqu'à la Garonne franchie au pont de Boussens et longée entre colline boisée et rives buissonneuses jusqu'à Mauran. Ici, un nouveau pont donne accès à Martres Tolosane, à son plan circulaire et à ses faïenceries renommées, avant d'amorcer une portion en faux plat s'achevant en vraie côte pour gagner Alan. Qui devinerait que ce village, aujourd'hui somnolent, connut un riche passé à l'ombre du palais épiscopal des évêques de Comminges ? Une brusque plongée vers la Louge, modeste affluent de la Garonne, suivie sans transition d'une nouvelle montée pour atteindre Guillanat, et vous voilà suivant jusqu'à Lilhac une route de crête avec les Pyrénées en constante toile de fond... Reposant répit ; revoici quelques côtes pour atteindre Cassagnabère d'où l'on aperçoit au proche horizon le donjon comtal d'Aurignac. Il faudra, pour l'atteindre, gravir une ultime rampe au bas de laquelle vécurent dans leur abri sous roche les Aurignaciens, ces lointains ancêtres de vos hôtes d'Aurignac. C'était hier !