Description

Le plat de Bourg-d’Oisans permet une bonne mise en jambes avant la redoutable ascension de ce géant des Alpes niché entre terre et ciel. La route est surplombée par un enchevêtrement de pics acérés qui se détachent dans l’air pur et vif : le pic Gaspard, le doigt de Dieu, la Meije… Ce versant est le moins difficile pour se mesurer au Galibier mais c’est déjà une bonne initiation. Compter avec l’altitude, dont les effets néfastes se font déjà sentir à 1 500 m (col du Galibier 2 646 m). Dénivelé positif : 1920 m pente maxi : 9,5 % Distance : 94 km Durée : 6h De Bourg-d’Oisans, prendre la RN91 en direction des Deux-Alpes - Briançon. Après la Rampe des Commères, l’accès au lac du Chambon se fait assez facilement. Continuer vers Briançon - le col du Lautaret par la RN91. Au col du Lautaret, prendre à gauche la D902 col du Galibier (8 km). Pour la petite histoire… Col du Galibier La première route carrossable est ouverte en 1879 et le tunnel en 1881. Ce tunnel fut fermé pendant une trentaine d’années mais a été rouvert depuis l’été 2002 avec un passage alterné. Le passage du Tour de France en a fait un col célèbre depuis 1911 au cours de l’étape Chamonix - Grenoble remportée par Émile Georget. Avec Paul Duboc et Gustave Garrigou. Ils étaient passés en tête du Galibier et furent les seuls à réussir l’ascension sans descendre du vélo. Le dérailleur était interdit, il fallait vraiment être d’une constitution extraordinaire pour franchir ce col sur un revêtement alors très médiocre. Il est à noter que jusqu’à cette date aucun cycliste n’y était parvenu… Depuis, plus de trente mille cyclistes réalisent cette ascension chaque année en solitaire ou lors de grandes randonnées comme la Marmotte. Amateurs ou champions, une foule vélocipédiste bigarrée hétéroclite tente l’ascension qu’il vente, pleuve ou neige. Tous ont une bonne raison pour continuer, même si le col peut vite prendre les allures d’un chemin de croix… Crédit photo : Bertrand Boone - OT La Grave ; Jules ARNAUD