Peu après Bessans, nous traversons l’Arc, le hameau du Villaron et suivons le chemin plat qui va nous conduire jusqu’au Rocher du Château. Peu avant le Rocher, un petit goulet en montée se présente devant nous. La seule difficulté technique du parcours faisant l’objet d’un aménagement artificiel pour en faciliter le passage ! Arnaud et Jérôme s’élancent et passent en force tandis que Kim s’élance, elle est presque arrivée au sommet et …prend son envol pour atterrir dans un buisson. Moins téméraire et technique, je pousse le vélo sur 150 m pour franchir cette petite difficulté. Petit arrêt au Rocher du Château abritant une ancienne carrière de serpentine, pour constater que les peintures rupestres situées à la base du rocher et datant du néolithique, ont presque entièrement disparu. Elles représentaient 7 à 8 cerfs peints à l’ocre rouge. Le chemin continue à plat, au milieu des prés jusqu’à Bonneval-sur-Arc, dernière commune de Maurienne, membre des « plus beaux villages de France ». Nous flânons dans les ruelles. Les maisons sont en pierres de taille, liées par de la chaux. Sur certaines façades exposées au soleil court un balcon de bois appelée aussi « galerie » ; on peut y voir quelquefois encore exposés des grebons, briquettes de fumier de moutons qu'on utilisait comme combustible pour se chauffer. Les toits à deux pans sont couverts de lauzes. Aucune parabole ou antenne de télévision, l'électricité, les télécoms et autres aménagements sont majoritairement en réseau souterrain afin qu'aucun câble aérien et pylône ne défigurent le village. En famille, c’est le moment de faire demi-tour et de rejoindre, sans difficulté, Bessans et ses diables. Sur cet itinéraire, nous croiserons au retour de nombreuses familles et enfants qui trouvent là un parcours familial. Le Bike-Parc ludique de Bessans qui les attend permettra de tester leur agilité ou de s’exercer sur des successions de bosses, poutres, slaloms, franchissements d’obstacles… Le circuit peut être raccordé facilement au circuit Bonneval à l’Ecot pour en faire un circuit plus long. Texte et photos : Régis Paraz