A la beauté de la forêt, véritable poumon vert aux portes de Compiègne, s’ajoute la diversité du patrimoine hérité des présences royales et impériales. C’est par le hameau du Bac que vous traversez l’Oise pour Lacroix-St-Ouen, ceint des frondaisons de la forêt. Par le Carrefour des Quatre Sapins et la Maison forestière de St-Sauveur, vous parvenez au village éponyme, alangui au pied du coteau de la vallée de l’Automne. Visitez la vaste église aux remarquables vitraux. A trois tours de roue, Béthisy-St-Pierre s’accroche au Paradis, une butte dominée par les vestiges d’une forteresse médiévale. Remontez la vallée par Orrouy pour Elincourt, niché à l’entrée du ru Coulant. Au fond de ce vallon, siège Morienval : posez vos vélos à l’entrée de l’ancienne église abbatiale Notre-Dame pour vous attarder, notamment, sur la richesse de ses chapiteaux. La D 335 longe la forêt de Compiègne pour descendre dans le vallon de Berne jusqu’à Pierrefonds. La silhouette de la forteresse vous saisit au détour du talus : ses allures de château de conte de fée se conjuguent à une réelle majesté. Jugez par vous-même du travail de Viollet-le-Duc, son restaurateur, souvent décrié. Quittez la cité par la piste cyclable qui croise au large le Mont-St-Pierre. A la Maison forestière de Vieux-Moulin, bifurquez vers le Carrefour de Beaurevoir (D 953). Enfin, par le Carrefour Duvauchel, gagnez la clairière de St-Jean-aux-Bois. La veuve du roi Louis VI (XIIe siècle) installa en ce lieu une abbaye de femmes dont vous devez visiter l’église et la salle capitulaire, ses plus beaux vestiges. Vous regagnez Compiègne par les Carrefours de Malassise, du Puits-du-Roy et Napoléon, aux portes de la ville.