A 14 km en plein océan, au large de Quiberon, avec ses 20 km de long et 10 km de large, Belle-Île-en-mer est la plus grande des îles françaises de l’Atlantique. Son relief est particulièrement vallonné. Elle présente deux types de côtes : une côte sauvage, rocheuse et abrupte tournée vers l’océan, une côte vallonnée entrecoupée de grandes plages de sable fin vers le continent. Vous accosterez au port "capitale de l'île" pittoresque avec ses rues étroites, dominé par une majestueuse citadelle : le Palais offre un patrimoine historique militaire unique en France. Par la D30, vous arriverez à la pointe Ouest où Sauzon, connu pour son petit port de pêche, est niché dans un site incomparable à l’entrée d’un aber profond, et la pointe des Poulains Puis toujours par la D30 à l’Ouest, vous suivrez la côte sauvage d’une beauté violente et sans cesse renouvelée : falaises déchiquetées, rochers aux formes étranges (aiguilles de Port Coton), grottes profondes (grotte de l’Apothicairerie) mais aussi des plages de sable fin pour découvrir au milieu d’une campagne verdoyante Bangor et ses lieux célèbres, tel le village de Kervillaouen où logea Claude Monnet. Puis après avoir emprunté la D25, vous arriverez à Locmaria qui se distingue des autres communes de l’île par une agriculture plus développée, un habitat rural plus dense et une absence totale d’activité maritime. Point culminant de l’île, Locmaria conjugue l’âpreté de la côte sauvage avec les falaises les plus hautes de l’île et le charme des grandes plages. L’église Notre-Dame-de-Locmaria, surmontée d’un clocher en poivrière est le plus ancien édifice religieux de Belle-Île ; reconstruite en pierre au XIe siècle elle fut rénovée au XVIIe siècle. Par la route côtière vous reviendrez à Le Palais. Photos © CDT Morbihan - Marc Schaffner