Description

Après une courte descente vers les étangs du Mas, une petite route monte vers la ferme isolée du même nom. Un chemin herbeux permet de gagner la forêt où l’on remonte progressivement une longue piste de 2 km jusqu’à la route de Villard-les-Bois, ancien hameau de sabotiers. Une petite route plonge alors vers le beau viaduc courbe de la Perrière maçonné avec le granit local. Pour rallier la forêt de Bois-Mal à 4 km, le vététiste, après une courte montée, doit franchir la vallée du Belon. Une bonne descente et une bonne montée donc. Mais une belle perspective sur un nouveau viaduc, celui du Belon avec son tablier métallique, récompense ses efforts. À Bois-Mal, le randonneur est accueilli par une magnifique futaie de chênes. Au bout d’une longue piste, un sentier rapide prend le relais, jusqu’à une passerelle sur la Bouble. Le moulin Berthon dans son écrin de nature adresse un clin d’œil, avant la remonte vers La Faye. Suit Marquefaille, petit hameau, d’où la vue est imprenable sur le massif de Bois-Mal. Un chemin très roulant invite le vététiste à prendre de la vitesse. Pour retrouver la Bouble, il passe ensuite sous les arches du somptueux viaduc de la Bouble (400 m de long, 60 m de hauteur) – un des pionniers des viaducs métalliques français – longe une prairie en lisière de forêt, et franchit une nouvelle passerelle. Le chemin offre alors une remarquable vue sur le viaduc enjambant la vallée. Mais bientôt le relief se corse avec une bonne pente à gravir. Juste avant le hameau de Montrognon, le viaduc apparaît une dernière fois depuis les prairies le surplombant. Un brin de route et un joli chemin de campagne invite à traverser à nouveau la vallée du Belon et rejoindre la forêt des Colettes, juste en dessous de Coutansouze près de son magnifique lavoir (tables de pique-nique). Après une courte montée abrupte, une piste forestière aboutit au rond-point des Fayes. Non loin, dans le hameau du même nom, un chemin part à gauche, rejoint une maison isolée et retrouve la forêt puis une large piste. Les deux kilomètres suivants offrent une descente régulière et invitent le vététiste à prendre de la vitesse. Sur sa lancée, celui-ci, s’engage alors sur un chemin plus étroit et termine son parcours sur une note pimentée dans une succession de petites montées et descentes.