Description

Ce parcours très vallonné ne présente pourtant pas de grandes difficultés pour des cyclotouristes aguerris, et vous fera découvrir des pratiques agricoles cévenoles immuables depuis plusieurs siècles. Seule la culture des mûriers a disparu après les épidémies qui décimèrent les élevages de vers à soie dès le milieu du XIXe siècle (Pasteur), puis la concurrence de la soie artificielle chinoise. Quittez Le Vigan par la route de Saint-Bresson (évité à votre gauche au col des Aires) et Saint-Laurent-le-Minier (Grand Pont sur la Vis). Avant d'entrer dans Ganges, faites un détour par les norias de Cazilhac (chemin des Meuses), qui irriguent l'étroite plaine fertile de la rive droite. Terminez cette rapide incursion dans l'Hérault par la traversée de Ganges en direction de Sumène, en remontant la vallée du Rieutord. Franchissez la porte à la devise de la ville, poursuivez dans la rue «pied de ville» et flânez entre le porche des Bemis et les ponts des Remparts, de Recodier et du 19 mars 62 , avant de monter vers Saint-Roman-de-Codières puis Saint-Martial ; profitez de la fraiche fontaine de ce pittoresque village, montez contempler les cultures en terrasses depuis la place de l'église puis poursuivez vers le col de la Tribale, où une route à gauche vers Peyregrosse vous ramène rapidement dans la vallée de l'Hérault. Traversez la D986 vers Saint-André-de-Majencoules, capitale de l'oignon doux des Cévennes, continuez par une route en corniche jusqu'à la commune de Mandagout, fusion de 18 hameaux aux toits de lauzes, franchissez le col des Mourèzes, d'où vous surplombez la plaine du Vigan et rejoignez votre point de départ en entrant dans la ville par le parc des Châtaigniers, au bout d'une longue et rapide descente.